27.4.06

L'Assemblée nationale se prononce en faveur de l'adhésion en 2007 de la Bulgarie et de la Roumanie

Voici deux documents à lire pour mieux connaître les pays candidats à l'UE

- Rapport sur la Bulgarie
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 11 avril 2006, RAPPORT D'INFORMATION DÉPOSÉ, PAR LA DÉLÉGATION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE POUR L'UNION EUROPÉENNE, sur le suivi de l'adhésion de la Bulgarie à l'Union européenne
http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/europe/rap-info/i3018.pdf


- Rapport sur la Roumanie
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 11 avril 2006, RAPPORT D'INFORMATION DÉPOSÉ PAR LA DÉLÉGATION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE POUR L'UNION EUROPÉENNE, sur le suivi de l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne
http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/europe/rap-info/i3019.pdf

Parlement européen: vers une politique migratoire commune?

News letter Europa
20 avril 2006 - n° 79


Le Parlement européen a dénoncé "les conditions de vie inacceptables et de détention inhumaines et dégradantes" subies par les migrants et les demandeurs d'asile dans les centres de détention administrative maltais. Une délégation du Parlement s'est rendue à Malte le 24 mars dernier afin de rendre compte des conditions de détentions de ces immigrés. La Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, après être passée par Lampedusa en Sicile et par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, estime que la situation à Malte est "la pire de toutes". Le 6 avril, le Parlement a voté une résolution pointant du doigt ces conditions de détention. Les députés européens précisent notamment que l'immigration annuelle vers l'île de Malte représente l'équivalent de 45% du taux de naissance sur l'île. Le Parlement souligne la nécessité d'une meilleure solidarité entre les Etats membres "vis-à-vis de ceux qui souffrent davantage des flux migratoires ". Le Président de Malte, Edward Fenech Adami, s'exprimait dans ce sens à la tribune du Parlement en précisant qu'avec 450 000 habitants, l'île ne pouvait gérer seule l'arrivée de 2 000 immigrants chaque année. Dans sa résolution, le Parlement appelle les Etats membres à revoir l'application lacunaire de la directive du 1er décembre 2005 relative à des normes minimales concernant la procédure d'octroi et de retrait du statut de réfugié dans les Etats membres. Le Parlement invite également la Commission à réviser le "règlement Dublin II" qui veut que les demandes d'asile soient traitées par le premier pays d'accès. Le souhait du Parlement consiste donc à introduire un mécanisme égal de partage des responsabilités entre les Etats membres concernant les procédures d'asile en vue d'anticiper l'augmentation du nombre d'immigrants dans l'avenir au sein de l'UE.

23.4.06

Retour de Roumanie: une expérience très intéressante

Depuis une dizaine de jours, j'étais en Roumanie, à Timisoara. Je faisais une série de conférences à l'Université Polytechnique, au sujet de la Géopolitique de l'Europe.

Le séjour a été très intéressant parce que j'ai pu avoir de nombreux contacts. D'abord avec les enseignants du département de Communication et langues étrangères et leurs étudiants, très attentifs.
Ensuite avec les étudiants de l'Université de l'Ouest, au département de Science politique, où le Professeur N. Popa m'a invité à faire un cours sur les caractéristiques économiques de l'Europe communautaire.
Enfin, avec des personnes indiquées par les uns ou les autres. J'ai eu de nombreuses discussions sur la Roumanie d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Concernant la corruption, j'en ai parlé avec plusieurs interlocuteurs, il n'y a rien à retirer à l'étude publiée récemment http://www.diploweb.com/forum/verluise06031roum.htm

Une question semble importante à étudier pour l'avenir de l'UE: le statut de la minorité tsigane. Comment débloquer la situation ? Comment gérer les flux ? Comme me l'a fait observer un interlocuteur: si 5000 tsiganes arrivent à être aussi visibles dans l'agglomération parisienne (env. 10 millions d'habitants), comment ferez-vous quand ils seront 10 000, voire 50 000 ou plus ? Certes il existe des périodes dérogatoires à la liberté de déplacement, pour une durée maximale de 7 ans, mais après?

J'ai fait de nombreuses balades, découvertes dans et en dehors de Timisoara. C'est une ville qui conserve des héritages de l'empire d'Autriche-Hongrie... mais la périphérie est nettement moins brillante. Un conseil: prenez un tramway au hasard et regardez autour de vous. Je pense qu'il faudra entre deux et quatre décennies pour que la Roumanie dépasse 75% du PIB par habitant de l'UE. Certes, l'entrée de la Turquie viendrait faire baisser la moyenne communautaire, mais tout de même... Cela nous conduirait entre 2027 et 2047.

J'ai fait de nombreuses photographies. Peut-être certaines viendront-elles enrichir le diploweb.

Evidemment, j'ai aussi écouté mes interlocuteurs au sujet des images de la France, particulièrement après les images des émeutes d'octobre-novembre 2005 et les manifestations de février-mars 2006... Inutile de dire que la France semble bien en difficulté. Ils se trompent sûrement...

13.4.06

« Security, Nation Building and Democracy: Pakistan, Afghanistan»: une conférence d'A. Rashid le 27 avril 2006

Les éditions Autrement communiquent:
Le Center for Peace and Human Security et les éditions Autrement ont le plaisirde vous inviter, le jeudi 27 avril 2006 de 19h00 à 21h00, à la conférence d'AHMED RASHID Journaliste et auteur de "L'ombre des talibans" (Autrement 2001) et "Asie centrale, champs de guerre" (Autrement 2002)« Security, Nation Building and Democracy: Pakistan, Afghanistan »(La conférence sera en anglais) Amphis Albert Sorel et Leroy Beaulieu. Adresse : Sciences Po, 27, rue Saint Guillaume, 75007 Paris Entrée libre dans la limite des places disponibles. Pas de réservation.
http://www.peacecenter.sciences-po.fr

L'institut Thomas More publie une étude sur l'OTAN

L'OTAN est-elle l'avenir de l'Europe ? Puissance et destin
Par Jean-Sylvestre MONGRENIER
, Chercheur à l'Institut Français de Géopolitique (Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis), chercheur associé à l’Institut Thomas More, auteur du “Dictionnaire géopolitique de la défense européenne” (ed. Unicomm, 2005) et de “La France, l’Europe, l’OTAN : une approche géopolitique de l’atlantisme français” (ed. Unicomm, à paraître). Avec le "Contrepoint" du général Bertrand de LA PRESLE, ancien commandant de la Forpronu en ex-Yougoslavie.
La « nouvelle OTAN » est sur les rails. Et, n’en déplaise à certains, il n’y a pas que l’administration BUSH pour s’en féliciter : au début du mois de février, la chan-celière d’Allemagne Angela MERKEL disait son souhait de voir l’OTAN renforcer ses liens avec des pays comme l’Australie, le Japon et la Corée du Sud, précisant qu’elle pouvait développer avec eux « une multitude d’activités politiques qui pourront également conduire à une coopération militaire ».
Oui, l’OTAN est en train de changer d’objet… peut-être même de nature. Face aux « nouvelles menaces globales », bien des décideurs semblent prêts à globaliser l’OTAN. Et l’Union Européenne dans tout cela ? Elle se détricote, fait du surplace et présente un visage bien pâle.
Jean-Sylvestre MONGRENIER analyse le gap et appelle à la lucidité : l’invocation si souvent répé-tée du soft power, cette pierre de touche du brave new world multipolaire et onusien, tient de la pensée magique. Les sophismes, les illusions et les généralités philanthropiques ne sauraient pallier la force, la puissance et la « volonté d’être ». Pour ne pas sombrer dans les profondeurs béantes de l’histoire révolue, il appartient aux Européens de prendre la juste mesure des défis de notre temps et de se réarmer : « Comprends ou tu es dévoré », dit le Sphinx… Au temporel comme au spirituel.
Lire l'étude: http://www.institut-thomas-more.org/showNews/83

12.4.06

Nouveau livre: correction du deuxième jeu d'épreuves!

Je viens de terminer ce soir la correction du deuxième jeu d'épreuves de mon nouveau livre. L'éditeur a fait un travail remarquable. Non seulement les corrections demandées ont été faites et bien faites, mais il a trouvé encore quelques coquilles, virgules manquantes, majuscules mal venues... Que voulez-vous, ces 307 pages sont tapées par mes petites mains et je ne suis pas un expert. Il est précieux de pouvoir s'appuyer sur des personnes sérieuses et compétentes. Certes, cela a pris un peu de temps... mais la parution devrait avoir lieu comme prévu ... avant mon anniversaire.

Quant au titre, voici un petit jeu. Comment ne pas réutiliser "Géopolitique de l'Europe" - déjà pris pour mon livre de l'année passée chez Ellipses - tout en utilisant le mot Europe et le mot géopolitique ? Puisqu'il s'agit de cela. Je vous laisse chercher une solution, vous avez droit à un sous-titre.

PS: Commander le livre chez l'éditeur:
http://www.karthala.com/rubrique/detail_produit.php?id_oeuvre=1659

La Russie a-t-elle encore un avenir démocratique ?

Le CERI communique
Le CERI a le plaisir de vous inviter, le 2 mai prochain, de 17h30 à 19h15, au Débat intitulé :«La Russie a-t-elle encore un avenir démocratique ? ». Adresse: 56 rue Jacob, 75006 Paris. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Pas de réservations.

Voilà un beau sujet.

En voici un autre: "La France sera-t-elle un jour capable de voir la Russie comme elle est ?"
Pour nourrir le débat, je vous invite à lire le texte d'Alexandra Viatteau La République entre les "tsars blancs", les "tsars rouges" et les "euro-tsars".
http://www.diploweb.com/science-politique/tolstoi.htm

Avec "Debate Europe", participez au débat sur l’avenir de l’Europe !

Le portail de l'Union européenne communique:

Que pensez-vous de l'Union européenne et quelle direction, selon vous, devrait-elle prendre? Quels sont vos espoirs pour l'Europe? Qu'est-ce qui vous préoccupe en tant qu'Européen?
Grâce au nouveau site "
Debate Europe", lancé le 27 mars 2006 par la Commission européenne, il vous est désormais possible de faire entendre votre voix !
Rendez-vous sur la section consacrée à votre langue maternelle ou à toute autre langue de l'UE dans laquelle vous souhaitez vous exprimer, et participez au forum de discussion.
Pour l'heure, le débat est articulé autour de trois grands thèmes:
le
développement économique et social de l'Europe ;
la
perception de l'Union européenne et de ses missions ;
les
frontières de l'Europe et son rôle dans le monde.

Faute de "plan B"... l'UE met en place un "D", comme debat. Que pensez-vous de l'idee ?

A titre de contribution, je vous invite à lire
"L'Union européenne, une démocratie paradoxale" http://www.diploweb.com/forum/verluise10.htm

6.4.06

Les relations UE/Russie. Un exposé des étudiants de l'ISIT

Le cours de "Géopolitique du visible et de l'invisible" que P. Verluise assure à l'ISIT aux étudiants de 2eme année comprend cette année deux thèmes: les visages de la guerre et les frontières de l'Europe. Chaque séance se divise en deux parties: un cours et des travaux des étudiants. Ces derniers ont le choix entre une revue de la presse en langue étrangère et un exposé. Voici un exposé fait lors de la séance du 3 avril 2006, au sujet des relations entre l'Union européenne et la Russie.

La Russie est un pays immense, dans lequel on trouve des peuples variés (100 nationalités différentes, la nationalité russe étant la plus représentée) et des ressources naturelles importantes et enviables qui sont constamment en arrière-plan dans les décisions de tous les acteurs russes ou étrangers. Ses rapports avec l’UE n’ont cessé d’évoluer au fil des ans. Avec l’élargissement de 2004 ces relations sont désormais au cœur de l’entente au sein de l’UE. Le fil conducteur de notre étude sera le suivant : UE-Russie, des relations ambiguës entre coopération et rivalité.

I. L’élargissement de l’Union européenne en mai 2004 : nouvelle donne

1) Les pays de l’Europe de l’Est ont intégré l’UE avec leurs perceptions de la Russie, modelées par l’histoire. Pour ces pays, l’occupation nazie et la dictature communiste sont des références quotidiennes : ils se sont retrouvés durant quatre décennies sous la botte soviétique et ont subi de plein fouet la domination russe. Leur intégration à l’UE leur permet donc d’échapper à cet « agresseur historique » : l’UE devient pour les ex pays soviétiques un « rempart » contre la Russie. Cependant, cette répulsion des NEM envers la Russie est un point de divergence au sein de l’UE …

2) La crise irakienne en 2003 a renforcé ce clivage : certains NEM ont accordé leur soutien aux Etats-Unis, en signant la Lettre des huit. En revanche, la France et l’Allemagne s’y sont opposées. Afin de regagner leur influence, elles pourraient s’allier à Moscou. Les NEM ont peur de la Russie et sont fascinés par les Etats-Unis: ces derniers les ont libérés du joug soviétique et les NEM ont le sentiment d’avoir une dette envers eux. Ils cherchent donc à devenir leurs alliés pour tenir à distance la Russie. Quant à l’axe Paris-Berlin-Moscou, c’est un moyen de contrer l’hégémonie américaine et d’avoir accès aux ressources naturelles russes pour la France et l’Allemagne. Du côté russe, c’est l’occasion de « s’ancrer » à l’Europe de l’Ouest et de briser les liens transatlantiques.

3) L’Ukraine est devenue indépendante en 1991, mais est toujours sujette à des pressions de la part de la Russie. Elle cherche avant tout à avoir accès aux institutions européennes et internationales. Si l’Ukraine entre dans l’UE, elle pourra s’affranchir de la tutelle russe, mais restera dépendante économiquement de la Russie. Par ailleurs, celle-ci devra alors coopérer avec l’UE et les Etats-Unis. La Pologne souhaite intégrer l’Ukraine grâce à l’appui des Etats-Unis, afin d’en faire un « tampon » pour se protéger de la Russie. En revanche, le couple franco-allemand n’est pas favorable à l’intégration de l’Ukraine.


II. La Russie aux frontières de l’Europe

1) Depuis l’élargissement, l'oblast russe de Kaliningrad se trouve entouré de pays membres de l’UE (Pologne et Lituanie). De ce fait les intérêts que peuvent porter Moscou et Bruxelles à Kaliningrad divergent. Pour Moscou, Kaliningrad joue le rôle d’avant-poste du territoire russe. Il est donc stratégiquement important de parvenir à un accord sur la question des visas pour les ressortissants russes. En effet, ces derniers bénéficient depuis 2002 d’un transit simplifié. Côté européen on s’inquiète avant tout de la qualité de vie dans l’enclave. On craint notamment que la criminalité puisse avoir des conséquences négatives sur les frontières de l’UE.

2) Une menace potentielle : les sujets sont abordés différemment chez les uns et les autres. Moscou n’aime pas se faire dicter des règles et les Européens critiquent le manque de coopération, en particulier sur des sujets délicats, tels que la corruption ou encore la question des droits de l’Homme en Tchétchénie. On a souvent reproché à l’UE de ne pas exercer suffisamment de pressions sur la Russie pour que celle-ci cesse les violations constantes des droits fondamentaux sur son propre territoire. Jusqu'à présent la guerre en Tchétchénie se déroule en toute impunité sans que la Russie ne soit sanctionnée par les institutions internationales (dont elle est membre).

3) En 2004, l’UE a développé sa Politique Européenne de Voisinage (PEV). Ainsi ses voisins proches bénéficient-ils des avantages de l’UE (stabilité, sécurité, prospérité). La PEV a également été proposée à la Russie qui l’a pourtant refusée. Moscou estime « humiliant » d’être reléguée au même rang que des Etats tels que la Moldavie. La Russie craint toutefois d’être mise à l’écart suite à l’élargissement. D’autres accords font de la Russie un partenaire non négligeable pour l’UE.


III. Interdépendances

1) Une coopération plus étroite : on observe une importance croissante des liens économiques (énergie, développement économique de la Russie) et scientifiques (aéronautique, spatiale ou nucléaire) entre la Russie et l’UE. En décembre 1997, un Accord de Partenariat et de Coopération (APC) a été mis en place, constituant le premier pas vers une coopération entre l’UE et la Russie. Il s’est cependant révélé insuffisant, et un partenariat stratégique a été jugé plus efficace pour répondre aux grands défis du XXIème siècle dans les domaines de sécurité et de paix, d’espace et d’énergie. En 2005, une étape importante vers un espace économique commun (EEC) a été franchie. Deux cadres permanents de dialogue ont été instaurés entre la Commission Européenne et les autorités russes. Concrètement, cela se traduira par une coopération plus étroite, un échange d’informations et une harmonisation des législations concernant les produits industriels. Le 15e sommet de l’UE-Russie a eu lieu à Moscou le 10 mai 2005. Des feuilles de route ont été signées afin de mettre en place quatre espaces communs entre UE et Russie. Ces domaines concernent la communication et l’économie ; la sécurité extérieure ; la liberté, la sécurité et la justice ; et enfin la recherche et l’éducation. Ce sommet a également contribué à renforcer la coopération entre les deux zones. La Commission européenne et l’Agence spatiale européenne ont lancé ensemble un système européen de navigation par satellite à l’échelle mondiale (Galiléo) en décembre 2005. L’UE espère ainsi bénéficier du savoir faire de la Russie en matière d’exploration de l’espace, tandis que cela permettrait à la Russie d’obtenir des fonds afin de mener à bien ses projets.

2) Dépendance énergétique : si l’UE est le premier marché extérieur de la Russie, cette dernière est indispensable à l’UE puisqu’elle est son premier fournisseur d’énergie. La Russie est, en effet, le premier producteur mondial de gaz et le deuxième producteur de pétrole. Elle apparaît donc comme un fournisseur incontournable pour l’Europe. En 2003, la Russie a dirigé vers l’UE 58 % de ses exportations de pétrole et 65 % de ses ventes de gaz. Elle contribue à la consommation totale de gaz de l’UE25 à hauteur de 25%. La demande européenne de gaz devrait augmenter de 50 % d’ici 2020, et la Russie pourrait fournir d’ici là 70 % du gaz importé par les pays européens. L’UE a jugé qu’elle avait intérêt à augmenter ses approvisionnements en provenance de Russie, afin de s’assurer des livraisons régulières. La Russie et l’UE ont lancé un "dialogue énergétique" (pétrole, gaz et électricité) ayant notamment pour projet de créer un centre Russie-UE pour les technologies énergétiques. Tout comme l’UE a besoin de la Russie pour ses ressources énergétiques, Moscou a besoin des technologies et des investissements européens pour accroître ses capacités de production. L’UE en tant qu’institution a limité sa participation au dialogue énergétique, et laisse le champ libre à des accords bilatéraux (ex : le gazoduc vers l’Allemagne). Début janvier 2006, l’"affaire ukrainienne" a permis aux Européens de prendre conscience de la puissance de l’arme énergétique détenue par Moscou. Elle a, en outre, révélé la diversité des situations au sein de l’Union européenne, la dépendance en volume et en part n’étant pas la même d’un pays à l’autre.

Conclusion : Depuis l’élargissement de mai 2004, la Russie est plus qu’un simple partenaire : elle est devenue un véritable voisin de l’UE, ce qui enrichit mais aussi complique la nature et le contenu des relations.

Auteurs: Charlotte KISS , Eloïse LAHERTE, Nadine REDER , Bertille SCHINDLER.
L'ISIT forme en 5 ans des spécialistes dans le domaine des langues étrangères, capables de transmettre dans une langue un message primitivement rédigé dans une autre langue.Ils sont des intermédiaires fiables dans les opérations de communication internationale.Découvrir le site de l'ISIT http://www.isit.icp.fr/

4.4.06

Découvrez les activités de l'Institut culturel roumain, 1 rue de l'Exposition, 75007 Paris

Le nouveau Directeur de l'Institut culturel roumain à Paris développe un programme riche et attrayant pour découvrir un pays candidat à l'UE. Voici des extraits du programme.
Les activités mentionnées se déroulent à l'Insitut culturel roumain, 1 rue de l'Exposition, 75007 Paris. Métro Ecole militaire. Tél: 01 47 05 15 31. Courriel: centre_paris@yahoo.fr

- 4 avril 2006, 20 h. "Mémoire perdue, mémoire volée. Investigations littéraires en Europe centrale et orientale". Un ouvrage coordonné par B. Gautier, chez l'Harmattan. Les universitaires D. Chauvin, B. Lory et l'éditrice M. Albet discuteront sur quelques auteurs connus de l'Europe centrale et orientale dont les livres ont sauvé la conscience politique et culturelle de leurs peuples pendant le régime communiste.

- 18 avril 2006, 20 h. Table ronde. L'influence française dans l'architecture de Bucarest, au tournant du XXe s. Avec P. Pinon, ML. Crosnier-Leconte.

- 27 avril 2006, 20 h. Conférence: Sortir du silence des archives. C. T. Dumitrescu, ancien sénateur du Parti national paysan, auteur de la loi tant discutée et modifiée qui aurait dû permettre l'ouverture complète des archives de la Securitate. Il fera un bilan et dressera des perspectives.

- 2 mai 2006, 20 h. Exposition de photographies: Bucaresti par M. Moldoveanu. Des images désertiques et mystérieuses.

Vous pouvez demander le programme complet à l'adresse ci-dessus.

3.4.06

Revue de la presse anglophone des Etats-Unis du 3 avril 2006 par des étudiants de l'ISIT

Le cours de "Géopolitique du visible et de l'invisible" que P. Verluise assure à l'ISIT aux étudiants de 2eme année comprend cette année deux thèmes: les visages de la guerre et les frontières de l'Europe. Chaque séance se divise en deux parties: un cours et des travaux des étudiants. Ces derniers ont le choix entre un exposé et une revue de la presse en langue étrangère. Ceci afin de valoriser leurs compétences linguistiques. Voici une revue de la presse anglophone des Etats-Unis qui porte sur le mois de mars 2006, présentée le 3 avril 2006.

Langue : Anglais – Etats-Unis exclusivement
Médias utilisés : Presse écrite et Internet

LES FRONTIERES DE L’EUROPE
A - Elections présidentielles en Biélorussie : échec de la démocratie
Elections du 19 mars 2006
Alexander Lukashenko a été réélu pour 5 ans le 19 mars 2006 avec 82,6% des voix au terme d’une élection jugée « non conforme aux normes internationales » et non démocratique par l’OSCE (organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Dans l’article du New York Times du 20 mars 2006, nous apprenons que Lukashenko, accusé d’être le dernier dictateur en Europe, a aussi fait changer la constitution pour accéder à un nouveau mandat. Le Conseil de l’Europe a pour sa part qualifié l’élection de « farce électorale ». Cependant, la mission d’observation de la Communauté des Etats indépendants (regroupant 12 des 15 anciennes républiques d’URSS) a qualifié le scrutin présidentiel de transparent et d’ouvert. Cette élection était à haut risque pour Lukashenko qui craignait une révolution calquée sur les modèles Ukrainien (révolution Orange) et Géorgien.

Réaction de l’opposition
Pour les opposants, cette élection est une farce, mais ils le savaient et avaient déjà préparé leurs réponses. Dans l’article de Newsday du 18 mars 2006, le journaliste nous présente les différentes méthodes proposées par Milinkevich pour réagir malgré l’interdiction de manifester prononcée par le gouvernement (toutes les personnes manifestant contre le résultat de l’élection pourront être inculpées pour terrorisme). Milinkevich a appelé une révolution non violente, pour montrer son intention pacifique et sa capacité à résister à la répression sans faire de carnage. De plus, le journaliste rapporte les conclusions des experts qui disent que « l’opposition a mené une campagne au succès inattendu, avec très peu recours aux médias et ce malgré la persécution du Gouvernement ». Ainsi, ils estiment qu’au début de la campagne, seulement 10% des Biélorusses avaient entendu parler de Milinkevich, alors qu’aujourd’hui, ils sont 80% à le connaître. Le journaliste conclut son article en précisant que le succès de Milinkevich a tout de même été un « choc psychologique, moral et politique » pour Lukashenko.

Réaction de Mikheil Saakaskvili, actuel président de la Géorgie
Le 17 mars 2006, un article du International Herald Tribune rapporte les propos du président Géorgien au sujet des élections en Biélorussie. Celui-ci déclare suivre de très près ces élections car pour lui, « elles représenteront non seulement le vote le plus important cette année en Europe, mais aussi le test le plus critique pour évaluer le seuil de tolérance de l’Europe face à une dictature sur son propre continent ». Saakaskvili rappelle que la présidence de Lukashenko est controversée à cause des étranges « disparitions » de ses opposants, de la falsification des bulletins électoraux et du changement de la constitution.

Réaction de la Russie opposée à celle des Etats-Unis et de l’Europe
Dans l’article du USA Today du 21 mars 2006, le journaliste relate que « les Etats-Unis et l’Europe menacent de sanctionner cette élection qu’ils considèrent comme frauduleuse ». De plus, l’UE déclare que cette élection ne respecte pas les droits de l’Homme et les standards démocratiques, car « elle était basée sur l’intimidation », et Washington demande une nouvelle élection. Cependant, nous apprenons dans un article de Newsday du 20 mars 2006 que la Russie, sous la présidence de Vladimir Poutine, a eu une réaction complètement opposée : Poutine a félicité Lukashenko et a dit que ces résultats renforceraient leur alliance. Le journaliste ajoute que pour Poutine, s’affirmer face à la Biélorussie et à l’Ukraine constitue une partie de sa stratégie pour rétablir la Russie en tant qu’acteur international pendant son année de présidence au G8.

B – Les frontières de l’euro
La Slovénie : une entrée quasi certaine dans la zone euro…
Le 17 mars 2006, le commissaire européen, Joaquim Almunia, a réitéré l’assurance que la Slovénie rejoindrait la zone euro au 1er janvier 2007. Dans un article du New York Times du 18 mars 2006, l’auteur estime que la Slovénie peut être fière d’elle, étant le premier parmi les nouveaux Etats membres de l’UE (entrés en mai 2004) à rejoindre la zone euro , ce qui sera la dernière étape pour faire pleinement partie de l’UE. La Slovénie savoure cette reconnaissance et espère davantage de stabilité et de développement économique grâce à la monnaie unique. Un article du International Herald Tribune relate les faits avec un regard positif en faisant l’éloge du chemin accompli par le pays depuis son indépendance en 1991. Le commissaire européen a tout de même appelé la Slovénie à redoubler d’efforts pour préparer le passage pratique à la monnaie unique. Bruxelles rendra son rapport sur l’adhésion de la Slovénie à l’union économique et monétaire européenne le 16 mai, la décision finale reviendra formellement aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE en juin et la parité du tolar (monnaie slovène) de l’euro sera fixée le 11 juillet 2006 par les ministres des Finances.

Les Pays baltes : l’incertitude…
Si « la Slovénie est prête pour l’euro, les pays Baltes quant à eux, ne le sont pas » (Houston Chronicle). En effet, comme la Slovénie, la Lituanie et l’Estonie ambitionnent de rejoindre la zone euro dès le 1er janvier 2007 et la Lettonie, le 1er janvier 2008. En revanche, comme l’écrit le Houston Chronicle ces derniers pâtissent d’une inflation trop forte, rançon d’une croissance très élevée. Il faut rappeler que pour être admis dans la zone euro, les candidats doivent respecter l'intégralité des 5 critères de Maastricht concernant le déficit public, la dette publique,l’inflation, les taux d’intérêt et la stabilité du taux de change. En raison d’une inflation trop élevée et de la nouvelle inflexibilité de la Commission européenne sur le respect des critères de convergence, tout n’est pas gagné pour l’Estonie et la Lituanie. On note quelques divergences d’opinion dans la presse américaine quant à ce sujet. En effet, l’International Herald Tribune estime qu’il y a encore une possibilité que ce critère d’inflation puisse être respecté alors que pour le Washington Post du 22 mars 2006, il serait « plutôt préférable que l’Estonie abandonne la poursuite des préparatifs » vu les prévisions économiques pour 2006 et 2007. Le rapport de la Commission européenne sur la Lituanie et l’Estonie a été fixé à octobre (et non à mai comme pour la Slovénie).

LES VISAGES DE LA GUERRE
A – La Guerre en Irak
Le mois de mars 2006 a marqué les trois ans de la guerre en Irak. Un bilan globalement négatif en a été dressé dans la presse. Dans un article du San Francisco Chronicle, le journaliste aborde le passage d’une guerre qui devait être « rapide, high-tech et propre » à une guerre empreinte de « sang, poussière et atrocités ». La situation actuelle, aussi terrible soit-elle pourrait cependant paraître « paradisiaque » si une véritable guerre civile venait à éclater selon un journaliste du LA Times. En effet, d’après un article du NY Times ce manque de compréhension vis-à-vis de l’Irak a aggravé la situation puisque les résultats de cette tentative de mise en place d’une démocratie se sont avérés « extrêmement mauvais ». De plus, la possibilité que des autorités irakiennes puissent assurer à elles seules la protection de la population apparaît comme étant « ridicule ». Pourtant, dans un article du Boston Globe, du côté de la Maison Blanche, le mot progrès serait « à la mode ». Toujours dans le même article, on apprend que Bush évite l’utilisation du mot guerre, préférant la qualifier du « 3ème anniversaire du début de la libération de l’Irak » avant d’ajouter que la stratégie menée conduira à une victoire. Toutefois, le journaliste montre son désaccord, décrétant que « Bush ferait mieux d’agir au lieu de prononcer des discours ». Enfin quant aux reproches, le quotidien LA Times mentionne un manque de préparation de la phase qui a succédé aux opérations et surtout un nombre insuffisant de soldats envoyés sur le terrain, ce qui rend le retrait des Américains à court terme extrêmement difficile.

B – Terrorisme
Aux Etats-Unis se déroule actuellement le procès de Zacarias Moussaoui, seul inculpé dans les attentats contre New York et Washington.
Dans un article du Washington Post du 16 mars 2006, on apprend que Moussaoui a plaidé coupable de conspiration avec Al Quaïda en vue de commettre des attentats, mais prétend n’avoir rien à voir avec ceux du 11 septembre 2001. Ce procès est censé déterminer la peine du coupable, à savoir la peine de mort ou la prison à perpétuité. Le journaliste précise que pour obtenir la peine de mort, les procureurs doivent prouver que les actions de Moussaoui ont causé la mort d’au moins une personne dans les attentats du 11 septembre. Or il faut rappeler que Zacarias Moussaoui a été arrêté un mois avant le 11 septembre, alors qu’il prenait des cours de pilotage.

Ainsi dans un article du Los Angeles Times du 22 mars 2006, on découvre en quoi Z. Moussaoui pourrait être condamné pour ces attentats alors qu’il n’y a pas participé directement. En fait, le gouvernement, qui souhaite la peine de mort, s’efforce de démontrer que si l’accusé avait parlé au FBI lors de son arrestation trois semaines avant le 11 septembre, les attentats auraient pu être évités. Cependant, le journaliste précise que personne ne sait ce qui serait arrivé. On retrouve cette idée dans l’article du Washington Post dans lequel il est écrit que le jury ne peut décider sur des spéculations mais sur des faits. Toujours dans l’article du Los Angeles Times, le journaliste nous donne les raisons pour lesquelles le FBI n’a pas pu prévenir les attentats. D’après le témoignage d’un ancien membre du FBI, aujourd’hui retraité, le cas de Moussaoui n’était pas une priorité au mois d’août 2001. En effet, Z. Moussaoui et les risques de détournement aériens n’étaient qu’une infime partie des menaces terroristes auxquelles a dû faire face le FBI en 2001 : seulement 3 % des menaces concernaient les avions.
Le journaliste du Time, dans un article du 16 mars 2006 , préfère s’attarder sur le scandale qu’a suscité ce procès. L’avocate de l’Administration de la sécurité des Transports, Carla Martin, a été accusée d’avoir enfreint la loi en partageant des informations avec des témoins. Considérant cela comme une violation des droits de la défense, la juge du procès avait alors suspendu les audiences.
Le journaliste du Startribune, dans un éditorial du 16 mars 2006, reste quant à lui déconcerté : « comment la défense de la liberté des Américains peut-elle passer par le sabotage ? »

Auteurs : Clara MEREB, Marie PIAGET, Delphine SIWIEC et Anne-Sophie TRANTOUL
L'ISIT forme en 5 ans des spécialistes dans le domaine des langues étrangères, capables de transmettre dans une langue un message primitivement rédigé dans une autre langue.Ils sont des intermédiaires fiables dans les opérations de communication internationale.Découvrir le site de l'ISIT http://www.isit.icp.fr/

1.4.06

L'Europe vue des Etats-Unis, par Rockwell A. Schnabel, Ambassadeur des Etats-Unis. Entretien avec P. Verluise

Après avoir été en poste à Bruxelles de 2001 à 2005, l'Ambassadeur des Etats-Unis Rockwel A. Schnabel fait un premier bilan de l'élargissement communautaire du 1er mai 2004.
Puis, il explique comment Washington conçoit les relations entre les Etats-Unis et l'Union européenne.
Enfin, il présente l'approche étatsunienne des candidatures de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Turquie à l'Union européenne.
Cet entretien est accompagné d'une présentation de son livre paru aux éditions Alvik. http://www.diploweb.com/forum/schnabel06042.htm

Vous avez lu l'entretien ou le livre. Comment l'analysez-vous?

La Moldavie et la Transnistrie. Géopolitique du voisinage euro-russe. Par Florent Parmentier, doctorant

Les multiples vulnérabilités de l’Etat moldave – économiques, sociales et politiques – font que la situation du pays reste fragile. Pour l’heure, le risque d’un conflit militaire interne entre Chisinau et Tiraspol peut être écarté, tant le statu quo est favorable à un ensemble de groupes d’intérêt en Russie, en Ukraine et en Moldavie.

L’implication croissante de l’UE fait déjà évoluer ces logiques statiques, permettant d’espérer une résolution du conflit à terme. Cependant, les défis de sécurité restent extrêmement prégnants.

Un pays à découvrir dans la perspective de l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne, puisque Bucarest pourrait être tenté de défendre la cause de la Moldavie pour des raisons que l'auteur explique.

http://www.diploweb.com/forum/moldavie06041.htm

Voir aussi www.moldavie.fr

Une nouvelle mesure pour évaluer la participation des Etats à la pacification de la planète: l'Indice de contribution à la paix dans le monde (ICPM).

Quels sont les pays qui concourent le plus à la pacification de la planète et ceux qui s’en préoccupent le moins ? Est-il envisageable de classifier les Etats en fonction de leurs efforts pour réduire la conflictualité qui ensanglante le globe?

L'Indice de contribution à la paix dans le monde, mis au point par le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP), permet maintenant de répondre de façon argumentée.
http://www.diploweb.com/forum/icpm06043.htm

Démographie de l'Europe. Une carte de la revue Population & Avenir

Carte de l'Europe: le pourcentage des naissances hors mariages dans le total des naissances, par le Recteur Gérard-François Dumont. http://www.diploweb.com/cartes/uenaissances06044.htm

"La norme sans la force. L'énigme de la puissance européenne", par Zaki Laïdi, éd. Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques.

L'auteur propose des pistes précieuses, des débats constructifs que chacun est amené à prolonger, contrairement à beaucoup d’ouvrages qui se contentent de décliner les raisons du déclin ou de la force de l’Europe politique, sans se prononcer sur une quelconque réflexion générale. Cet ouvrage mérite d’être lu, et d’ouvrir un débat qui, espérons-le, ne fait que commencer.
Compte rendu par Bertrand Vayssière , Maître de conférences à l’université de Pau. http://www.diploweb.com/ue/laidi.htm

Vous avez lu cet ouvrage ? Qu'en pensez-vous ?

La bibliothèque du géopolitologue, avril 2006

Voici quelques propositions de lecture

- Agir. Revue générale de stratégie, n°25, mars 2006. "Prévention et renseignement". Société de Stratégie et revue Agir, 21 rue Henri Barbusse, 75005, Paris. France
- Cahier d'Histoire immédiate, n°28, hiver 2005. Dossier: Journée d'étude sur les exodes d'Algérie. G.R.H.I. Pavillon de la recherche, 5 allée Antonio-Machado. 31058- Toulouse, Cedex 9. France
- Le Courrier des pays de l'Est. "La Russie et les autres pays de la CEI en 2005", n°1053, février 2006.
- SCHNABEL (A), "Europe Etats-Unis: Un avenir commun", Alvik éditions, février 2006.
- PREVELAKIS (Georges), "Géopolitique de la Grèce", Complexe, février 2006.
- SOULET, (Jean-François). "Histoire de l’Europe de l’Est. De la Deuxième Guerre mondiale à nos jours". Paris : Armand Colin, Coll. U. Histoire, 23 février 2006.
- POISSONNIER (Ariane), SOURNIA (Gérard), "Atlas mondial de la francophonie. Du culturel au politique.", Autrement, mars 2006.
- Collectif, "Géopolitique de l'Espagne", Armand Colin, mars 2006.
- BOUTIER (Jean), "Atlas de l'histoire de France. La France moderne (XVIe - XIXe s", Autrement, mars 2006. Cartographie de G. Balavoine.
- OBRECHT (Thérèse), "Russie, la loi du pouvoir. Enquête sur une parodie démocratique", Autrement, avril 2006.