24.3.06

Frontière russo-balte : négociations au point mort Par Marie-Anne SORBA

"En dépit des volontés affichées de signer, en mai 2005, des Traités de délimitation des frontières avec la Russie, l’Estonie et la Lettonie ne sont pas encore parvenues à régler définitivement la question de la limite nord-orientale de l’Union européenne.

Il n’y a pas que le Bosphore qui pose le problème des frontières de l’Union européenne. Près de deux ans après l’intégration des Etats baltes, l’UE n’a pas fixé de façon définitive sa frontière avec la Russie. Pourtant, en avril 2005, l’Estonie et la Russie d’une part, la Russie et la Lettonie d’autre part, étaient au bord de la ratification de deux nouveaux traités rédigés suite à près de dix ans de laborieuses négociations. Mais depuis, chacun campe sur ses positions. Le 16 janvier 2006 à Paris, à l’occasion d’un séminaire consacré à la coopération militaire franco-balte, un auditeur russe anonyme a interpellé l’ambassadeur d’Estonie en France, Andres Talvik, sur cette question : «Chez nous, c’est le Parlement qui décide !», a ironisé l’ambassadeur en réponse. Excellent élève de la démocratie européenne depuis 1991, l’Estonie semblait, ce jour-là, tenir à déplacer le débat sur ce terrain : «Le traité de 2005 a été signé et ratifié par le Parlement estonien. Or, la Russie a retiré sa signature après coup, sous prétexte que le Parlement estonien en a modifié le Préambule. C’est une première dans la pratique internationale ! Poutine a déclaré que la Russie n’était plus partenaire de ce traité – parce qu’en Russie, voyez-vous, c’est le Président qui décide ! Les exigences russes ne sont pas applicables en Estonie. Pour nous, c’est une affaire classée.»"


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