17.6.12

Diploweb Géopolitique de l'Euro 2012 : Pologne-Ukraine-Russie, les clés du match géopolitique.

Euro 2012 : Pologne-Ukraine-Russie, les clés du match géopolitique. Philippe de Suremain est Ministre plénipotentiaire hors classe, Ambassadeur de France en Ukraine de 2002 à 2005. Pierre Verluise est docteur en géopolitique, directeur du Diploweb.com Géopolitique de l’Ukraine. Philippe de Suremain, Ambassadeur de France en Ukraine de 2002 à 2005 répond aux questions de Pierre Verluise, directeur du Diploweb.com. P. de Suremain met en perspective les relations Pologne - Ukraine, l’affaire Timochenko, le tropisme européen de l’Ukraine, les perspectives politiques de V. Ianoukovitch et les relations avec la Russie. L’Euro 2012 attire l’attention sur l’Ukraine de façon polémique. Comment en est on arrivé là ? L’Euro 2012 repose presque sur un malentendu. La localisation de cette échéance sportive autour du ballon rond a été décidée peu après la Révolution orange en Ukraine, fin 2004. La Pologne qui avait soutenu ce processus politique a reçu le droit d’organiser l’Euro 2012. Elle a décidé de partager son organisation avec son voisin ukrainien. Un « beau geste » qui était surtout un geste géopolitique pour marquer et resserrer les liens entre les deux pays et inclure l’Ukraine dans les préoccupations et l’organisation des réseaux d’infrastructures de l’UE. Bref, il s’agissait de défendre par le biais du sport la candidature explicite mais non finalisée de l’Ukraine auprès de l’UE. Un pari audacieux qui se termine en fiasco puisque les évolutions politiques à Kiev depuis quelques années ne sont pas celles espérées à Varsovie. Pis, le procès contre Ioulia Timochenko, ancienne égérie de la Révolution orange, génère au printemps 2012 des demandes de boycott de l’Euro 2012. Ce qui gâche la « fête » de juin 2012, non seulement en Ukraine mais encore en Pologne. Cette affaire Timochenko est non seulement honteuse mais d’une bêtise à pleurer. Le Président Viktor Ianoukovitch a un comportement suicidaire, tout le monde sait que les dossiers de l’accusation sont vides. Pourquoi s’enferrer dans un procès qui se présente comme une vengeance personnelle, sauf à vouloir prouver son autorité et sa force ? Il ne suffit pas d’intimider pour gouverner. Voir l'article en entier +++

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