31.12.06

Voeux 2007, par P. Verluise

A chacun, je souhaite paix, santé et réussite pour l'année 2007.

Mais que pourrions-nous souhaiter à la communauté géopolitique ? Parce que 2007 est l'année d'un nouvel élargissement de l'Union européenne, nous formons le voeu que se développe une analyse transversale de l'UE élargie. En effet, aujourd'hui encore, nous restons prisonniers de représentations parfois datées et de cadres géographiques anciens. Comment étudier aujourd'hui une question politique, économique, diplomatique, militaire, démographique, sociale... d'un pays membre de l'UE27 sans faire le lien avec les autres pays membres? Il existe des données, par exemple les statistiques d'Eurostat, mais il manque encore des médias appropriés. A sa place, le diploweb.com et le blog s'attacheront à poursuivre cette approche transversale. Parce qu'elle nous semble indispensable pour mieux situer l'UE dans le monde d'aujourd'hui et de demain. P.V.

30.12.06

Russie : l’Académie des sciences mise sous tutelle après plus de deux siècles d’autonomie

Source: Lettre du Courrier des Pays de l'Est, n°30, décembre 2006

"Le 5 décembre, en paraphant la loi modifiant le statut de l’Académie des sciences de Russie, le président Poutine a mis fin à une autonomie, qui lui avait été accordée à sa création en 1724, et qu’elle avait conservée contre vents et marées, y compris pendant la période soviétique. Dorénavant, la nomination du président de l’Académie devra être entérinée par le chef de l’Etat et son budget sera fixé en Conseil des ministres, l’institution se contentant de répartir les sommes qui lui seront imparties. Au printemps 2006, l’Académie avait soudain été placée sous les feux de la rampe, lorsqu’il fut avéré que certaines personnalités politiques avaient intrigué pour y être élues. Le scandale fut tel qu’elles durent retirer leurs candidatures. Mais dès lors, le sort de l’Académie, jugée trop indépendante vis-à-vis du pouvoir, était scellé. Il ne restait qu’à attendre le vote du projet de loi. Selon certains observateurs russes, «l’étatisation» de l’Académie est à mettre en relation avec le retour dans le giron de l’Etat des secteurs les plus rentables de l’économie. Le financement de l’institution étant désormais sous contrôle, le gouvernement définira lui-même les priorités parmi les différents domaines de la recherche. Les académiciens avaient peut-être donné eux-mêmes les verges pour se faire battre en déclarant, à la fin des années 1990 : «pour sortir de la crise et réaliser les réformes, nous sommes favorables à l’instauration d’un parrainage direct du président de la Fédération de Russie sur l’Académie ». Ils n’ont été que trop bien entendus."

Pour s'abonner gratuitement à la Lettre du Courrier des Pays de l'Est
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/informations/lettres/index.shtml

20.12.06

Géopolitique de l'Union européenne. La situation démographique en Roumanie

Dans le cadre du cours de P. Verluise sur la Géopolitique de l'Europe, à l'ISIT, les étudiants ont la possibilité de faire un exposé. Voici un exposé récent sur la situation démographique en Roumanie, dans la perspective de son adhésion à l'Europe communautaire.

La Roumanie est une république parlementaire dirigée par le président Traian Basescu, élu le 12 décembre 2004. C’est le premier Etat d'Europe centrale et orientale à avoir établi des relations officielles avec la Communauté européenne. Le 22 juin 1995, la Roumanie présente sa candidature formelle à l'adhésion à l'Union européenne. Lors du sommet de Copenhague, en décembre 2002, les dirigeants européens se fixent comme objectif une entrée de la Roumanie dans l'Union à l'horizon 2007. Cette insertion s'annonce difficile - certains domaines étant préoccupants.

Ainsi, nous allons nous intéresser à sa situation démographique, donnée fondamentale quant à sa future insertion dans l’UE. La démographie est l’étude des statistiques de collectivités humaines, et, au niveau quantitatif, l’étude de leurs variations.
En quoi la démographie roumaine est-elle révélatrice du changement politique radical ayant eu lieu dès 1990 ?
Comment la future insertion de la Roumanie dans l’Union européenne peut-elle influer sur la démographie roumaine ?

I. Les changements démographiques depuis 1944

A. Les diverses politiques démographiques

Pendant le communisme :

Suite aux accords passés à Moscou en automne 1944 entre V. Staline et W. Churchill, la Roumanie est tombée dans la sphère d’influence soviétique. A la tête du parti communiste roumain, Gheorghiu Dej fut remplacé par Nicolas Ceausescu (1918-1989) en mars 1965.

N.Ceausescu, devenu président de la République socialiste roumaine en 1974, est désireux d’une nation de 50 millions d’habitants. Pour ce, en 1966, il promulgue le décret 770 interdisant l’avortement aux femmes de moins de 40 ans qui n’ont pas encore conçu 4 enfants.

De plus, il introduit des mesures visant à restreindre les divorces. Il condamne la contraception : le taux de natalité monte en flèche (+ 2 millions de naissances durant sa présidence). Les taux de fécondité n’avaient jamais été aussi élevés.

Il en résulte des pénuries alimentaires, la mort de plus de 11000 femmes, des rationnements draconiens en gaz, électricité…Le niveau de vie chute considérablement, laissant place à une crise morale, sociale et économique. Aujourd’hui, cela se ressent encore.

Son prédécesseur avait entamé une politique d’urbanisation massive, de nationalisation des entreprises, d’industrialisation ainsi qu’une collectivisation des campagnes. Mais N. Ceausescu avait un projet de plus grande ampleur : la « systématisation du système ». Il ne voulait ni ville, ni campagne, ni maison individuelle. Il voulait regrouper la population roumaine dans 600 « agro-villes ». Ainsi, il prévoyait de détruire les villes en commençant par Bucarest, ce qui entraîna des irrégularités quant aux variations de la population urbaine ou rurale.

Après la chute du communisme :

1989 marque un profond changement en Roumanie : 9 novembre, chute du mur de Berlin ; 24 novembre, renversement du pouvoir ; en décembre, jugement et exécution de N. Ceausescu. Ces événements sont suivis de près par la chute de l’URSS en 1991. La Roumanie, connaît alors une sévère crise économique et sanitaire. Le chômage, inconnu jusqu’alors, se développe, ainsi que les inégalités sociales (en 2000, 20% des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage). A cela, s’ajoute l’affaiblissement de la protection sociale. Ainsi, les incertitudes concernant les perspectives d’avenir voient le jour, et on constate une baisse du nombre de mariages.

D’autre part, le décret 770 est abrogé. Une politique très libérale d’avortements est mise en place dès la chute du pouvoir. Les moyens de contraception font leur apparition. Cela se traduit par une chute de la fécondité (baisse de 8% au début des années 1990), des naissances (-37% entre 1989 et 1999) et une augmentation du nombre d’avortements (+35% entre 1989 et 1999). Cependant, il subsiste le problème de la contraception qui coûte plus cher qu’un avortement ; conséquence: plus d’un avortement pour mille naissances vivantes.


B. Les chiffres actuels de la Roumanie

La Roumanie compte 22 millions d’habitants au total.

Ethnies et religions :

La population roumaine est composée de nombreuses ethnies : en effet, 90% de la population est d’origine roumaine, tandis que les 10% restants se répartissent en différentes minorités. Les principales minorités sont les Hongrois (6,6%), Tsiganes (2,5% déclarés), Ukrainiens (0,3%), Allemands (0,3%), On compte aussi quelques milliers de Russes, Turcs, Tatars, Serbes, Slovaques, Bulgares, Croates et Grecs.
86,6% des Roumains sont orthodoxes ; 5,6% catholiques ; 3,7% protestants et 0,3% musulmans.

Urbanisation :

45% des Roumains vivent en zone rurale, contre 55% en zone urbaine. La population roumaine est donc encore très rurale.

Croissance démographique et tranches d’âge :

Depuis les années 1990, le taux de croissance démographique roumain est négatif (-0,11% ), ce qui signifie que la population diminue. On peut associer à ce phénomène plusieurs causes : tout d’abord, le solde migratoire est lui-aussi négatif (-0,6% ), traduisant une forte émigration. De plus, l’indice de fécondité est de 1, 35 enfant par femme (le plus bas de toute l’histoire de la Roumanie). La mortalité infantile est élevée (16,8% ), et chaque année, de plus en plus d’avortements sont pratiqués.

Malgré cette diminution des naissances, la population reste jeune : environ un Roumain sur cinq a moins de 15 ans, et 70% ont moins de 50 ans, pour seulement 15% de plus de 65 ans. L’âge médian du peuple roumain est de 36 ans.

Enfin, l’espérance de vie à la naissance est de 71 ans (68 pour les hommes ; 75 pour les femmes).

II. Comparaison avec l’UE et tendances futures

A. Comparaison avec l’Union européenne

On observe une démographie marquée par une faible fécondité en Roumanie, et par un taux de mortalité infantile toujours élevé. De plus, 70% de sa population a moins de 50 ans, du fait de la politique communiste ayant promu et accéléré l'explosion démographique. Les dix derniers pays intégrés ainsi que la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie représentent 45% de la population de l'UE15 et pourtant seulement 7% de son PIB.

Il est également important de préciser que seulement 10% de la population roumaine a accès à l'éducation supérieure, ce qui révèle bien l'écart du niveau de vie avec l'Union européenne.
Ainsi, certaines des données de ces tableaux font ressurgir des problèmes révélateurs des failles et des complications en relation avec l'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne. En effet, la Roumanie a une balance commerciale déficitaire et un faible PIB, bien que l'UE ait mis en place une politique économique faisant ainsi d'elle le premier partenaire commercial au niveau des importations du pays en 2 000. De plus, la Roumanie détient un accroissement net négatif quant à sa population, en opposition à celui de l'UE. Ces tableaux révèlent de ce fait des problèmes à résoudre rapidement pour pouvoir intégrer au mieux la Roumanie dans l'Union européenne dès février 2 007.

B. Prévisions d’ici 2030 et perspectives d’avenir

On peut se demander ce qu’il en sera de la démographie de ce pays dans les années à venir, et si son entrée dans l’Union européenne peut changer les tendances actuellement conformes à celles des pays d’Europe centrale. Certaines tendances, déjà « lourdes » risquent de « plomber » la démographie roumaine. Les Roumains, qui étaient 22,7 millions en 1995, ne devraient être que 19 millions en 2030, et 17 millions en 2050. D’autre part, le taux de fertilité des femmes est actuellement un des plus bas d’Europe, à savoir 1,35 enfants par femme. Le renouvellement de la population n’est pas assuré (le seuil de renouvellement dans les pays développés est de 2,1 enfants par femme). Ce fait est d’autant plus accentué par l’âge moyen des femmes pour leur 1e enfant : il était de 26,2 en 2003, et les prévisions laissent envisager qu’elles auront en moyenne 30 ans pour leur 1e enfant. Donc une moindre capacité à faire plus d’enfants.

Néanmoins, on peut envisager une stabilisation des données démographiques grâce à certains éléments : le taux de mortalité infantile diminue (16,8% ), même s’il est actuellement le plus élevé d’Europe, il décroît très rapidement et devrait s’établir autour de 8 à 9% dans les années 2030. Ensuite, l’espérance de vie s’accroît : celle des hommes est aujourd’hui à 67,7 ans, mais atteindra 74 ans en 2050, et 80 ans pour les femmes. Heureusement, une politique familiale a été mise en place pour favoriser les naissances en octroyant un congé maternité.
Malgré toutes ces prévisions optimistes, les incertitudes demeurent : le déséquilibre homme/femme et le vieillissement de la population risquent d’être conséquents : en 2030, les plus de 65 ans seront 6 millions, soit près de 30% de la population.
La natalité, déjà basse, risque de diminuer encore et d’aggraver la situation économique (faiblesse de la population active à venir).

Conclusion

Depuis le siècle dernier, la Roumanie a subi le régime de Ceausescu, et va « apprendre » l’Union européenne. La démographie actuelle en Roumanie est une des conséquences du régime de Ceausescu, avec tous les problèmes actuels que cela implique : problèmes concernant le niveau de vie, la politique familiale, la répartition de la population...

Finalement, la Roumanie devrait suivre l’évolution des pays d’Europe centrale et connaître une régression de population. Son entrée est imminente, et pourtant on ne sait pas encore mesurer l’incidence qu’aura l’entrée de la Roumanie dans l’UE, car elle a encore beaucoup d’efforts à fournir pour rattraper son retard, dans bien d’autres domaines.
Les Roumains choisiront-ils de travailler dans leur pays ou de continuer à émigrer vers des Etats de l’UE aux salaires plus élevés dès qu’il y aura liberté d’installation ?
La politique agricole commune stabilisera-t-elle le monde rural ou va-t-elle se traduire par une rationalisation des exploitations et un exode agricole ?

DEPOMMIER Célia
LAGEDAMOND Sophie
LORIN Charlène
MARTIN Elise

Bibliographie
Site de l’INED : http://www.ined.fr/
Site d’Eurostat : http://epp.eurostat.ec.europa.eu

Découvrir le site de l’ISIT : www.isit.icp.fr

18.12.06

Géopolitique: l’Union européenne dans la presse asiatique anglophone

Dans le cadre du cours sur la Géopolitique de l'Europe dispensé par P. Verluise à l'ISIT, les étudiants ont la possibilité de faire une revue de la presse étrangère. Ceci afin de valoriser leurs compétences linguistiques tout en s'ouvrant à la diversité des représentations.

Cette revue de presse se propose d’étudier l’intégration des populations immigrées en Union européenne d’après les descriptions qui en sont faites dans la presse asiatique anglophone.

L’information sur l’Union européenne est rare dans la presse asiatique anglophone, qui privilégie des articles sur les Etats-Unis. Mais pour nous ces détails sont primordiaux: l’image que l’on renvoie aux Etats étrangers a une grande importance stratégique.
Comment donc les médias asiatiques perçoivent-ils le fonctionnement de l’intégration des populations étrangères dans l’Union européenne ?
Nous nous intéresserons successivement aux problèmes du voile au Royaume-Uni, au souvenir des émeutes dans les cités en France, à l’accueil des étudiants indiens dans l’UE et à sa gestion de la menace terroriste. Autant que possible, nous avons choisi de piocher une partie de la réponse dans la presse d’un pays pour lequel le problème se posait de la manière la plus aiguë.

Articles parus les 26 et 27 octobre sur les sites Channelnewasia.com (Singapour) et The star Online (Malaisie)

Le Premier Ministre français Dominique de Villepin a affirmé au sujet du débat britannique sur la limitation du port du voile, qu’il se voyait ravi que Londres se range à l’opinion que Paris soutient depuis déjà longtemps. Il a rappelé qu’il y a deux ans la France avait été très largement critiquée en Angleterre lorsqu’elle avait banni le foulard musulman et d’autres tenues religieuses de ses écoles privées. Cela avait été considéré comme un fait inacceptable au sein de la sphère publique.

Le débat en Angleterre concerne la limitation du port du voile sur la totalité du visage (c’est ce que l’on appelle le niqab) mais pas sur le foulard. M. de Villepin met ainsi en relief un parallèle dans la façon dont les deux sociétés ont tenté de créer un modèle standard auquel les communautés immigrantes devraient se conformer. Avant l’engagement d’une polémique sur ce débat l’Angleterre avait toujours suivi une politique multiculturelle flexible.

M. de Villepin a annoncé dans sa conférence mensuelle qu’il était content de voir que l’on discutait sérieusement des exigences laïques de la France à l’étranger. Il a ajouté que les personnalités britanniques le réprimandaient souvent à cause de cela en lui demandant pourquoi un pays devrait adopter une loi laïque sur les tenues religieuses à l’école.
Quant à l’ancien ministre britannique des affaires étrangères, Jack Straw, ce dernier a lancé un peu plus tôt ce mois ci le débat en Angleterre en déclarant que les femmes musulmanes qui portaient le niqab rendaient les relations entre les différentes communautés difficiles. Dans ce contexte, le Premier Ministre Tony Blair a qualifié le voile de « signe de séparation ». Dès lors une vaste discussion sur le sujet de l’intégration paraît nécessaire.

Partout ailleurs en Europe, le Premier Ministre italien Romano Prodi a affirmé que le voile ne devrait pas être utilisé pour se cacher, tandis que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a déclaré dans une interview que les voiles constituaient des entraves à la communication.


Articles parus dans le New Straits Times (Malaisie) le 27 octobre 2006.

Le ministre de l’Intérieur français a ordonné à la police de déclencher le niveau d’alerte maximal dans toutes les zones à risque du pays après l’incendie de plusieurs bus en banlieue, peu avant le premier anniversaire des émeutes. En Seine-Saint-Denis les attaques de bus sont apparues comme les copies conformes de celles de l’année dernière, mais cependant la violence reste moindre.

Un an plus tard, les raisons qui ont mis le feu aux banlieues sont-elles toujours d’actualité ?Le Premier Ministre Dominique de Villepin a défendu les résultats de son gouvernement dans la lutte contre la pauvreté au sein des banlieues à forte proportion d’immigrés. Selon lui « s’il y a un domaine dans lequel le gouvernement a agit avec une détermination sans faille, c’est dans sa politique en faveur des quartiers (défavorisés) ». Comme le dit le Premier Ministre, « bien sûr ces problèmes ne vont pas se résoudre du jour au lendemain.» Le gouvernement s’est donc engagé dans un plan d’action radical et à long terme, dont il commence à voir les premiers résultats.

Quelles mesures sont prises pour que ce schéma ne se répète pas ? « Toutes les forces mobiles ont été déployées afin d’assurer la sécurité des usagers des transports publics », a assuré Nicolas Sarkozy. L’an passé 10 000 voitures avaient été brûlées et 300 bâtiments endommagés en l’espace de seulement trois semaines. Ces incidents avaient fait la une de l’actualité dans le monde entier et ils avaient mis en avant les problèmes français concernant l’intégration des communautés d’origines arabes et africaines.


Article paru le 31 Octobre 2006 dans le quotidien The Times of India

Après les Etats-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne, c’est maintenant l’Union européenne qui cherche à attirer les étudiants indiens. L’UE compte aller plus loin et même offrir des emplois à mi-temps et un système de transfert de crédits à ces étudiants.

Un forum de l’éducation supérieure européenne est organisé à New Delhi, où les étudiants indiens vont pouvoir se renseigner sur les perspectives d’études supérieures, les possibilités d’emplois, les bourses et les systèmes de transfert de crédits dans les pays européens, explique Apoorv Mahendru du Programme d’échanges académiques allemands.

Les pays membres de l’Union européenne visent maintenant les étudiants indiens. Les universités participantes amélioreront l’information sur leurs cursus académiques, avec notamment des procédures et des programmes spéciaux pour accueillir les étudiants. Le forum est un pari qui vise à booster l’internationalisation de l’éducation supérieure et des échanges culturels. Si la mobilité des étudiants augmente, il y aura plus d’échanges culturels et d’interactions.

Actuellement la majorité des étudiants indiens qui vont à l’étranger pour leurs études supérieures choisissent les Etats-Unis suivis, dans l’ordre, du Royaume-Uni et de l’Australie. Récemment, certains étudiants ont montré un vif intérêt pour se rendre dans des pays comme l’Allemagne et la France.

L’Union européenne organisera des forums similaires dans d’autres pays asiatiques afin de promouvoir un réseau d’échanges entre les institutions d’éducation supérieure européennes et celles de ces Etats. Certains pays Européens comme l’Allemagne vont bientôt légiférer pour permettre aux étudiants étrangers de rester dans le pays pour le reste de leurs vies à condition qu’ils trouvent un métier convenable. Cela devrait attirer davantage d’étudiants asiatiques.


Article paru le 26 Octobre 2006 sur le site Channelnewsasia (Singapour)

L’Union européenne a annoncé le lancement d’un projet antiterroriste de grande envergure destiné à s’attaquer au financement du terrorisme, à enquêter sur les causes d’une violente radicalisation et à protéger les infrastructures contre les attaques. Ainsi la Commission européenne a-t-elle débloqué neuf millions d’euros pour combattre le terrorisme cette année et prévoit d’y consacrer plus de vingt millions d’euros par an à partir de 2007.

D’autre part l’Union européenne a entrepris de renforcer les mesures antiterroristes depuis les attentats à la bombe de Madrid en 2004 et de Londres en 2005, notamment en ce qui concerne les vols transatlantiques. Ce projet, comme l’a déclaré Franco Frattini, membre de la Commission européenne, « contribuera à mieux protéger les infrastructures les plus importantes, luttera contre le financement du terrorisme, et tentera d’enrayer une violente radicalisation ».

Une partie de l’argent sera utilisé pour diverses études sur des problèmes touchant aussi bien à la coopération entre les Etats membres qu’à l’amélioration de l’information sur les menaces terroristes auprès de la population. Par ailleurs des discussions sont prévues pour définir le rôle que les imams et les professeurs des écoles peuvent jouer dans la réduction de la menace terroriste. Enfin, des experts se pencheront sur le « modèle suisse » qui permettrait aux enquêteurs de retrouver l’origine des explosifs après leur explosion en utilisant une empreinte chimique.

Ce projet antiterroriste s’inscrit donc dans une volonté de l’Union européenne de former un bloc uni face à cette menace terroriste et de trouver des solutions pour lutter efficacement contre celle-ci.


On constate ainsi que la vision qu’ont les médias asiatiques de l’intégration des populations immigrées dans l’Union européenne est pessimiste. Ceci est particulièrement visible dans les deux premiers articles. Les journalistes adoptent une approche plus nuancée dans les deux derniers: ils y décrivent des politiques et sont dans l’attente de leurs résultats.

En l’état actuel des choses la représentation que se fait l’Asie de l’Union européenne nuit à notre puissance extérieure. Elle devrait néanmoins amener l’Union à s’interroger sur elle-même. La presse asiatique a vu juste. Elle traite de la lutte contre le terrorisme à l’échelle européenne, mais de la laïcité à l’échelle nationale car cette dernière est un des principes sur lequel les Etats européens ne parviennent pas à s’entendre.

Page Gwenaëlle
Roux Céline
Roy Guillemette
Serviat Jessica

Découvrir le site de l'ISIT http://www.isit.icp.fr/

Et deux de plus, deux! UE: découvrez les nouveaux commissaires

Le Parlement a décidé, à une large majorité, d'approuver les nominations respectives des nouveaux membres de la Commission européenne qui font suite à l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'Union européenne au 1er janvier 2007.

http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/008-1357-345-12-50-901-20061207IPR01147-11-12-2006-2006-false/default_fr.htm

La Turquie, candidate à l'Union européenne

P. Verluise est chargé du cours de Géopolitique à l'ISIT. Dans le cadre de cette formation, les étudiants préparent des exposés. Voici le résumé d'une présentation récente sur un sujet d'actualité: la candidature de la Turquie à l'UE


La Turquie est une république au régime laïc qui fait figure d'exception dans le monde musulman. Elle est située à cheval entre l'Asie et l'Europe, baignée par les mers Noire, Egée et Méditerranée. Sa population s'élève à 70.7 millions d'habitants, et est en majorité musulmane. On y parle le turc et depuis 2002, le gouvernement élu est conservateur à tendance islamiste. La Turquie a déposé sa candidature à l'Union Européenne en 1987 mais n'a été reconnue « pays candidat » qu'en 1999 au conseil européen d'Helsinki. Si son adhésion était acceptée, elle y gagnerait une importance accrue sur la scène internationale, tant au niveau économique que diplomatique.

Quels sont les enjeux de la candidature turque à l'Union Européenne ?



I/ A l’échelle européenne

a) Niveau économique

70% des réserves de pétrole et de gaz sont localisés dans la région. On a récemment découvert, par exemple, les richesses énergétiques de la Mer Caspienne. Un projet a été retenu par les entreprises pétrolières occidentales et les Etats-Unis pour acheminer les ressources en Europe : l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (Azerbaïdjan-Georgie-Turquie), entré en service en 2005 et présentant une nouvelle route énergétique vers l’Ouest en évitant les ports de la Mer Noire et le passage des pétroliers par Istanbul et les détroits. En 2015, l’oléoduc Nabucco transportera du gaz depuis la Georgie jusqu’en Autriche en passant par la Turquie. La Turquie va intégrer la boucle « gazière » voulue par Bruxelles : avant la fin de l’année, des interconnections seront effectuées entre les réseaux grecs et turcs.

L’adhésion turque dans l’UE permettrait à cette dernière de développer des relations économiques avec les pays voisins de la Turquie, étant donné qu’elle a récupéré une place centrale dans la région avec la chute de l’Union Soviétique.

Mais le coût financier de la stabilisation économique de la zone est plus problématique : de 16.5 à 27.5 milliards d’euros en 2025, d’après la Commission européenne, soit entre 0.1% et 0.17% du PIB communautaire estimé. D’après Franz Fischler, le commissaire européen agricole, 11.3 milliards d’euros par an serait nécessaire uniquement pour l’agriculture, et 10 milliards d’euros par an pour les aides au développement (fonds structurels).

b) Niveau politique

Politiquement, la Turquie a réalisé une série de réformes telles que l’abolition de la peine de mort, le développement de la liberté d’expression et de religion, des droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’une refonte du système pénal. Mais ses opposants, principalement l’Allemagne, la France et l’Autriche, disent que les obstacles sont trop nombreux et que la Turquie a trop de choses à faire avant d’atteindre les standards démocratiques de ses partenaires potentiels.

Cependant une autre dimension peut être ajoutée au problème : la remise en cause de l’identité culturelle de l’Europe par la candidature de la Turquie. Bien qu’elle fasse partie du Conseil de l’Europe (1949) et que le Traité de Rome (1957) définisse l’Europe comme une entité culturelle et démocratique plutôt que géographique, l’opposition estime que la Turquie est à peine européenne (comme l’a dit Nicolas Sarkozy), non seulement parce ce que la majorité du pays est géographiquement dans l’Asie, c’est à dire à l’Est du Bosphore, mais aussi à cause de ses racines culturelles et religieuses. D’autres, en faveur de la Turquie, font alors remarquer que historiquement, l’empire Ottoman s’étendait jusqu’en Autriche.

De plus, selon la clause démographique du Traité de Nice (2001), le poids politique d’un pays est fonction de son poids démographique. La Turquie hériterait donc de plus de pouvoir que les pays fondateurs de l’Europe, notamment l’Allemagne, qui compte aujourd’hui plus de 80 millions d’habitants.

c) Niveau stratégique

Les craintes principales se fondent sur la tension actuelle entre la population musulmane et la population occidentale, leur intégration et la menace terroriste, non seulement dans le Proche Orient mais surtout en Europe. Ces craintes ont été renforcées l’année dernière par l’assassinat du réalisateur hollandais Theo Van Gogh, à la suite de la publication des caricatures du prophète Mahomet.

Mais ce sont précisément ces tensions que souhaitent combattre plusieurs Etats européens (principalement, la Grande Bretagne...) en encourageant l’adhésion de la Turquie. Selon eux, celle-ci prouverait qu’un Etat musulman peut s’intégrer dans l’Occident et que la démocratie, et tout ce qu’elle suppose, est un système politique qui marche et qui encourage l’égalité et la prospérité. Tony Blair a affirmé que si la Turquie avait les mêmes notions en matière de droits de l’Homme que les européens, chrétiens et musulmans pourraient cohabiter pacifiquement.

De plus, à ce même niveau stratégique, son adhésion servirait à éloigner la Turquie de la Russie, de l’Iran et de la Syrie, et pourrait ainsi éviter une division politique et culturelle entre le Proche-Orient et l’Occident.

Cependant, il est important de préciser qu’en intégrant la Turquie en son sein, l’UE deviendrait frontalière avec des pays comme l’Arménie, l’Iran, l’Irak et la Syrie alors qu’il existe encore des conflits ouverts entre la Turquie et certains d’entre eux. Elle est, par exemple, en conflit avec l’Arménie et l’Irak concernant le Kurdistan.


II/ A l’échelle internationale, et plus particulièrement des Etats-Unis

a) Niveau économique

La Turquie est une alliée de longue date des Etats-Unis et malgré quelques frictions, leurs liens étroits ne se sont jamais réellement distendus.

Les Etats-Unis ont donc tout intérêt à voir la Turquie s’affermir sur les plans économique, militaire et politique. Or si la Turquie est membre de l’Union européenne elle touchera environ 20 milliards d’euro d’aides par an. Ainsi l’Union européenne financera une partie du développement de la Turquie, fidèle allié des Etats-Unis et contribuera à sécuriser les voies pétrolières de la région et les réserves de pétrole au profit des Etats-Unis.

b) Niveau politique

Hormis les intérêts économiques qu’elle présente, la validation de la candidature turque pourrait être utilisée par les Etats-Unis comme une nouvelle pomme de discorde en Europe. En effet la Turquie est qualifiée de « cheval de Troie » des Etats-Unis car son entrée dans un espace déjà déstabilisé par dix nouvelles adhésions pourrait contribuer à perturber l’organisation européenne et saper les fondements de son unité. Ainsi la construction d’un projet politique commun à tous les Etats membres serait de nouveau ralentie et l’Union européenne ferait un pas de plus vers la formation d’un gigantesque marché commun inoffensif sur le plan politique et stratégique.

Pour revenir sur le développement de la Turquie stimulé par son adhésion à l’Union européenne on peut ajouter que celui-ci bénéficierait aux Etats-Unis car par le biais de la puissance montante turque ils peuvent infiltrer la Transcaucasie et l’Asie centrale où de nombreux pays après la chute du bloc communiste se sont rapprochés de la Turquie. Ainsi la Russie est contrariée dans sa volonté de contrôle de la région.

La Turquie est donc instrumentalisée par les Etats-Unis afin d’asseoir leur hégémonie dans la région et d’empêcher la formation d’un pôle uni au Moyen-Orient ainsi que le développement de relations économiques entre cette région et l’Union européenne. C’est ainsi qu’elle est appelée « l’agent américain » par Pierre Biarnès.

c) Niveau stratégique

La Turquie, membre de l’OTAN depuis 1952, contribuerait une fois entrée dans l’Union européenne à accentuer la soumission de la défense européenne à cette organisation instrument de puissance des Etats-Unis.

Les Etats-Unis comme l’a montré Jules Mardirossian pourraient aussi renforcer leur présence militaire en Turquie et par là même se rapprocher de foyers terroristes qu’ils désirent surveiller.

Vient s’ajouter à cela un contrôle accru du golfe persique et de la mer Caspienne représentant 70% des réserves mondiales de pétrole. Les Etats-Unis barreraient ainsi la route au développement de la Chine, de l’Iran qui se veut un pôle structurant du Moyen-Orient et de la Russie.



L’adhésion de la Turquie dans l’Union européenne présente donc autant de contraintes que d’atouts. Effectivement, elle pourrait non seulement apporter beaucoup à l’Europe du fait de ses ressources et de sa culture, ainsi qu’aux Etats-Unis de part son instrumentalisation. Cependant, sa situation est délicate du fait de la montée du terrorisme, il s’agit alors d’évaluer dans quelles mesures la Turquie saura s’intégrer dans l’UE et s’y adapter tout en étant acceptée comme alliée plutôt que comme maillon faible.

CHABANNES Aurélie
DALLEE Lucie
HOWARD David (étudiant Erasmus)
MONTGOLFIER (de) Camille

Voir le site de l'ISIT http://www.isit.icp.fr/

Bibliographie :

- Le dossier consacré à la Turquie sur le site de France 2 (Dossiers Monde)
- Encyclopédie Wikipédia : Relations entre la Turquie et l’Union européenne
- Géopolitique de l'Europe : L'Union européenne élargie a-t-elle les moyens de la puissance ? de Pierre Verluise, Ellipses Marketing, 2005
- Site de Diploweb.com
- Site de Turquie Européenne.org
- Site de BBC News (http://news.bbc.co.uk) (English)
- CEPS Turkey in Europe Monitor Issue 10 October 2004 (English)

17.12.06

Géopolitique de la culture - Vingt ans après l'ouverture du cycle de l'Uruguay: que devient l’exception culturelle? Par Vanessa Marson

En prônant le principe d’exception culturelle, l’Europe communautaire a décidé de ne prendre aucun engagement spécifique dans ce domaine.

Elle a réservé ce secteur selon la technique des listes positives (bottom up). A l’issue du cycle de l’Uruguay, le secteur audiovisuel n’est donc pas exclu du GATS, mais fait partie des exceptions aux règles du commerce international. Le problème majeur de ces exceptions est qu’elles doivent être réexaminées tous les cinq ans, et que leur durée ne peut en principe excéder dix ans.

En 2005, la Convention sur la diversité culturelle de l'UNESCO semble vouloir assurer la continuité de la bataille de l’Europe en corroborant au principe d’exception culturelle. http://www.diploweb.com/forum/marson06125.htm

Géopolitique de l'Eurasie. L'Iran et ses minorités ethniques, par Gilles Riaux, doctorant

Dans un contexte de crispation sur le dossier du nucléaire iranien, d’enlisement américain en Irak et du développement des revendications ethniques en Iran, un soutien aux minorités ethniques a pu être envisagé à Washington comme un moyen de déstabiliser Téhéran.
L'auteur se propose d’analyser comment les mobilisations ethniques actuelles se sont mises en place.

Les identités ethniques et les enjeux locaux semblent avoir resurgi à la faveur de l’échec des réformateurs. Ces réapparitions auront des conséquences importantes sur la manière dont le pouvoir sera redistribué en Iran, tant dans le rapport entre l’Etat central et les provinces, qu’entre les différents groupes ethniques.
http://www.diploweb.com/forum/iran06122.htm

12.12.06

Chine-Corée-Japon: enjeux technologiques, enjeux stratégiques

Le 5e Point de Veille d'International Focus se tiendra à l'Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines, le 20 décembre 2006, à Lyon. Il aura pour thème : "Chine – Corée – Japon : enjeux technologiques, enjeux stratégiques".

Les sciences et technologies de l'information et de la communication constituent une révolution comparable à ce que fut celle de l'énergie,matrice d'implications économiques, politiques, stratégiques,sociétales. Elles seront au coeur d'un débat qui fera le point sur : les recherches; les développements industriels; le jeu des alliances et des concurrences en Asie orientale; mais aussi la position de l'Europe face à une région du monderésolument en pointe dans ces domaines.

Ce 5e Point de Veille permettra également de mieux connaître laCorée, pays pour lequel la France dispose de fort peu d'experts et d'aborder, in fine, la question de la société de la connaissance, de son économie et de sa gouvernance. Fidèle à notre philosophie d'excellence et de transversalité, nous avons réuni pour cette journée des intervenants du plus haut niveau,aussi bien acteurs économiques, analystes politiques, que chercheurs. Citons, parmi d'autres :
• Dominique Foray, professeur de management des technologies à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne ;
• Philippe Le Fessant, directeur d'Innovasia;
• Li Mieung-Jin, professeur d'histoire contemporaine de la Corée,université Lyon III;• Alain-Marc Rieu, épistémologue, université Lyon III, chercheur àl'Institut d'Asie Orientale (ENS-LSH) ;
• Général (CR) Daniel Schaeffer, ancien attaché de défense à Pékin :
• Laurent Toutain, maître de conférences à l'ENST Bretagne.

Pour toute information complémentaire, pour recevoir le programmedétaillé et un bulletin d'inscription à ce 5e Point de Veille où nous souhaitons avoir le plaisir de vous rencontrer, merci d'écrire à valerie.fert@globe-expert.com

5.12.06

Découvrez la Biélorussie, aux frontières orientales de l'Union européenne et de l'OTAN

Dossier documentaire. La Biélorussie, dernière "dictature" d'Europe, par Caroline Leguy

Depuis 2004, la situation des droits de l’homme s’est fortement dégradée en Biélorussie, le gouvernement poursuivant sa politique d’ « étouffement » de la société civile et de l’opposition. Considérée comme la dernière « dictature » d’Europe, la Biélorussie est aussi le seul pays européen à n’avoir pu rejoindre le Conseil de l’Europe.

Ce dossier présente de nombreux liens pour la politique intérieure, la politique extérieure, la politique européenne, la démographie, la géographie, mais aussi la chronologie, la bibliographie, et encore une revue de sites, des cartes, des photographies...

http://www.diploweb.com/document/bielorussie06121.htm

Les opérations militaires de l'Union européenne, une étude géopolitique

Quel rôle jouent les opérations militaires récemment menées par l’Union européenne dans le développement de son influence externe ? Par le chef de bataillon Brun de Saint Hippolyte (Armée de Terre, France, 13 e promotion du CID)

Le rôle joué par les opérations militaires de l’UE dans le développement de son influence externe est grandissant si on le replace dans la perspective d’une Défense européenne autonome.

Il est complémentaire si on le considère à côté des autres actions extérieures de l’UE. Il est enfin essentiel pour la sécurité de l’Europe et de plus en plus important pour celle du monde.
Les opérations militaires de l’UE jettent finalement les bases d’une politique étrangère de l’Union.

http://www.diploweb.com/forum/ueopemili06126.htm

Librairie géopolitique, décembre 2006, le diploweb.com vous conseille

Librairie géopolitique, le diploweb.com vous conseille
- MONTIGNY, Philippe (dir): "L'entreprise face à la corruption internationale. Droits, Risques. Stratégies. Enjeux. Préf. Fr. Périgot. Paris, Ellipses, 2006, 704 p.
- Questions internationales, "Mondialisation et inégalités", n°22, décembre 2006, documentation française.
- BOISSEAU DU ROCHER (Sophie), GODEMENT (François), "Asie. Edition 2006-2007. Entre pragmatisme et attentisme", documentation française, novembre 2006.
- HUBAC (Olivier), "Irak, une guerre mondiale. 1980 à nos jours", préf. F. Encel, Ed. de la Martinière, novembre 2006.
- CEMOTI, Cahiers d'études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, n°39-40, "Nos vingt ans! Berlin-Kachgar", 2006.
- Monde chinois, "La Chine en Afrique", Institut Choiseul, 2006.
- Défense nationale et sécurité collective, "L'OTAN avant le sommet de Riga", novembre 2006.
- Inflexions. Civils et militaires: pouvoir dire. "Agir et décider en situation d'exception", n°3, documentation française, septembre 2006 .
- Le Courrier des pays de l'Est. "Europe centrale et orientale 2005-2006", n°1056, documentation française, 2006.
- MONTBRIAL (Thierry de), KLEIN (Jean), sous la dir. Dictionnaire de stratégie, PUF, coll Quadrige dicos poche, novembre 2006.

Bonne lecture!

4.12.06

Photographies de Sibérie orientale, Pierre Verluise

Russie - Sibérie orientale : fenêtres sur Irkoutsk. Photographies, par Pierre Verluise

En octobre 2006, P. Verluise a été invité par l'ambassade de France en Russie à faire une série de conférences géopolitiques à Moscou, Togliatti - sur les bords de la Volga - et Irkoutsk, en Sibérie orientale. Irkoutsk se situe non loin du lac Baïkal, la réserve d'eau douce la plus profonde du monde, et de la frontière russo-mongole. Irkoutsk compte nombre de bâtiments de l'époque soviétique mais conserve encore plusieurs centaines de maisons en bois ornées de volets décorés.

Interface entre le particulier - la datcha - et le collectif - la rue, ces fenêtres sont la marque d'une créativité qui résiste au temps.

http://www.diploweb.com/photo/06123.htm

Cartographie. Densité de peuplement et armature urbaine du Brésil, par H. Théry

Cartographie Densité de peuplement et armature urbaine du Brésil, par Hervé Théry, Directeur de recherches au CNRS, Professeur invité à l'Université de Sāo Pāolo

http://www.diploweb.com/cartes/bresil06124.htm

Depuis le Brésil, le Professeur Hervé Théry nous a adressé cette carte après la mise en ligne d'une carte réalisée par le Recteur G.-F. Dumont à ce sujet. Ceci pour inviter chacun à réaliser comment, à partir de données proches, des choix techniques différents produisent des cartes à la fois ... proches et différentes. Bel exemple d'échange scientifique au dessus de l'Atlantique... et de la vitalité intellectuelle des membres de la communauté du diploweb.com.
Les amateurs de cartes, les étudiants et les enseignants trouveront là matière à réflexions.

Revoir la carte du Recteur G.-F. Dumont
http://www.diploweb.com/cartes/bresil06092.htm